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Vous avez probablement tous éprouvés le désir, à un moment ou à un autre, de connaître les curieuses coutumes que les habitants du continent européen se croient obligés de perpétuer d'un siècle à l'autre. Il se peut que vous ayez déjà entendu parler de certaines d'entre elles telles que l'enfantement (qui s'est propagé sur ce continent d'une manière extrêmement inquiétante) et autres formes plus ordinaires du maniérisme populaire, mais j'ai l'honneur et l'avantage de pouvoir vous parler aujourd'hui de quelques coutumes, généralement moins connues, des habitants d'une province médiévale de l'Espagne, Las Los (ou Los Las, comme on l'appelait jadis, ce qui veut du reste dire "Les Les", dans les deux sens), où j'ai eu le grand malheur d'aller passer l'été.
Nichée dans une des dépressions intercostales des Pyrénées, Las Los est un des plus jolis petits nids à peste du continent européen. L'Europe a souvent prétendu que Las Los n'en faisait pas partie, et en 1356 l'Espagne a entrepris une guerre longue et coûteuse avec la France, à l'issue de laquelle le vaincu devait être contraint d'annexer Los Las ainsi que deux autres territoires de rebut. La France gagna et l'Espagne construisit ce prolongement des Pyrénées pour y cacher Las Los. Ils réussirent donc à dérober Los Las à la vue des voyageurs, mais oublièrent une chose, qui fait que l'on continue à savoir que Los Las est là.
Ce fut donc dans ce petit coin perdu du bout du monde que je dressai mon chevalet et entrepris de peindre mes mains et mes poignets. J'eus vite fait de me faire des amis parmi les gens du pays (qui s'appelaient tous Pedro); avant peu, ils se mirent à m'amener leurs couteaux d'apparat et à me les planter dans le dos pour que je devine lequel appartenait à qui. Quels éclats de rire quand je me trompais ! Car au fond, tous les Latins ne sont que de grands enfants.
Toutefois mon propos n'est pas de vous parler des jours heureux que j'ai personnellement coulés à Los Las, mais de certaines coutumes locales auxquelles j'ai eu le privilège d'assister, et, parfois, de participer. En général, ils n'aiment pas beaucoup qu'un étranger vienne se joindre à eux, car il y a à Las Los un vieil adage qui dit : "la venue d'un étranger fait pleuvoir"; or la pluie est abhorrée plus que tout au monde dans cette région, étant donné qu'elle a tendance à nettoyer tout ce qu'elle touche, et, comme le dit un autre vieux dicton, "chose propre, chose morte". Ce n'est pas tout à fait exact, mais cela séduit ces gens simples et enfantins, pour qui la propreté, dans l'ordre des calamités, vient tout de suite après la fracture du col du fémur.
Donc pour commencer, approchons-nous sur la pointe des pieds des habitants de Las Los à l'époque du carnaval. Le carnaval a lieu pendant la dernière semaine de juillet, juste au moment où il fait le plus chaud. Ce qui, pour les Los Lasiens, en fait quelque chose de vraiment idéal car, en plus de tout le reste, l'extrême chaleur rend leur charmante petite ville pratiquement intenable. Cette semaine, depuis plusieurs siècles, est supposée célébrer l'anniversaire du mariage de la fille du vieux Don Pedro avec un coup de foudre, union qui se révéla si peu satisfaisante pour la jeune personne qu'elle plaqua son mari au bout de deux jours et épousa un dénommé Carlos qui vendait des tortillas. Ceci mit le coup de foudre tellement hors de lui qu'il jura de ne jamais plus remettre les pieds à Los Las. Depuis ce jour (ainsi va l'histoire, vraie ou non), cette région n'a plus jamais eu de criquets. (Ce qui donnerait à croire que l'époux répudié devait être un criquet, mais les indigènes interrogés ont expliqué que le patois pour "coup de foudre" - enjuejoz - est très voisin du patois pour "criquet" - enjuejoz - et que lorsque Dieu du Coup de Foudre donna ses ordres en ce qui concernait l'avenir de Los Las, il mit l'accent sur la mauvaise syllabe, privant la région de criquets au lieu de la priver d'orages.) Que ce soit vrai ou non, comme je disais au vieillard qui me l'a raconté : "qu'est-ce que ça peut bien faire ?" Le premier jour du Carnaval de l'Absence de Criquets (pourquoi sont-ils si fiers de ne pas avoir de criquets, c'est un mystère. Comparés à un certain nombre de choses qu'ils _ont_, les criquets seraient une bénédiction) se passe au lit, à rassembler des forces pour le festival. Ce jour-là, toutes les boutiques sont fermées, sauf celles où l'on vend du vin. Ce qui signifie que le petit magasin où l'on vend des épuisettes près de la rivière est fermé. Les gens restent donc au lit et se font apporter la boisson locale que l'on vend dans les débits sous le nom de "ouiro". Elle n'est pas compliquée à prendre : il suffit de la placer dans une soucoupe sur le rebord de la fenêtre et d'aspirer fortement à l'autre bout de la pièce. Au bout d'environ huit secondes, le haut du crâne de la personne se soulève lentement jusqu'à atteindre le plafond. Après quoi, les dents se mettent à tomber et se disposent sur le plancher de façon à écrire : "Collège de Portage, 1930". Les youx tournent de haut en bas et une étrange odeur de caoutchouc brûlé remplit la pièce. Ceci est suivi par une sensation inexplicable d'intense fatigue.
Il ne faut donc pas compter sur les indigènes pendant les deux premiers jours du carnaval, car le second jour se passe à ramasser des morceaux de tête et de dents, et à participer au choeur de gémissements. (Triste carnaval, me direz-vous. Je suis bien de votre avis.) Mais ensuite, les choses prennent une tournure plus gaie.
Le troisième jour, les habitants de la ville reviennent à la surface; marchant avec d'infinies précautions pour ne pas se faire mal aux oreilles, ils montent dans de nombreuses charrettes à boeufs toutes abondamment décorées. Ce n'est pas que ça leur chante beaucoup, mais ils sont plus ou moins obligés de le faire pendant la période du carnaval. On les photographie dans ces charrettes, et on envoie les photos aux revues illustrées londoniennes; s'ils ne défilaient pas dans ces charrettes décoréees, ça ne serait plus une semaine de carnaval pour les lecteurs de ces revues. On ne peut pourtant guère en vouloir à quelqu'un qui souffre d'une gueule de bois au ouiro de ne pas avoir envie de se faire bringuebaler sur les pavés dans une vieille charrette à deux roues, même si elle est couverte de fleurs en papier. Rien n'est plus triste que de voir un indigène, tout vêtu de rouge et de jaune, affublé d'une guirlande de roses orange autour du cou, se faire secouer sur de gros pavés avec une fille sur les genoux, en essayant de simuler le fameux sourire et la joyeuse insouciance espagnols; on a toujours le l'impression qu'au prochain cahot il va rendre le dernier repas qu'il a pris (il y a plusieurs jours), et perdre bras et jambes ainsi que des morceaux de la mâchoire inférieure. Pas étonnant qu'après ça on dise que les Espagnols ont l'air tourmenté.
Quoi qu'il en soit, ceux qui peuvent encore ouvrir la bouche émettent toutes sortes de cris et de croassements, et de temps en temps quequ'un frappe sur un tambourin. Ce qui provoque généralement la désapprobation de leur voisin, et une remarque en espagnol que l'on pourrait approximativement traduire par "mais bon sang, ne faites donc pas un boucan pareil !"
Le carnaval ou "Romeria" passe pour une fête du genre pique-nique combiné à une procession religieuse à destination d'un autel quelconque. Autel qui n'est jamais atteint, car vers le troisième jour invariablement un désespéré qui ne plus supporter sa gueule de bois entreprend un cure du genre "soigner le mal par le mal", et le ouiro refait son apparition. On en remplit l'abreuvoir du village autour duquel les gens exécutent une sorte de danse locale, pendant que tout le monde aspire profondément. Ceux qui ne sont plus en état d'aspirer sont transportés jusqu'aux bords de l'abreuvoir, et on leur frotte un peu de ouiro sous le nez. Sur ce c'est "Bonsoir, chers amis, faites de beaux rêves" pour les villageois en liesse, et le carnaval est envoyé au diable. Une semaine après, les affaires reprennent dans le calme.
Le cinquième jour du carnaval, il doit y avoir une chasse au taureau dans la rue. Le principe est le suivant : on lâche un taureau, et tout le monde court après ou inversement. Comme de toute façon, personne n'était en état de chasser, ne fût-ce qu'un papillon, donc encore moins un taureau, il a fallu que ce soit moi qui m'en charge. A l'issue de quoi nous sommes allés nous asseoir tous les deux, le taureau et moi, dans un jardin public pour boire une limonade au milieu des cadavres.
"Un peu de ouiro ?" demandai-je au taureau.
Vous auriez dû l'entendre rire ! Après ça, je suis monté sur son dos et nous avons parcouru la ville, visitant les curiosités et escaladant plusieurs montagnes parmi les plus pittoresques. Peu après nous sommes arrivés en Turquie, où nous vîmes des spectacles superbes, puis, ayant contourné les Balkans, je rentrai juste à temps pour me glisser dans mon lit. J'avais dû me cogner la tête contre le pied de ce lit en voulant tirer le drap car le lendemain matin (si tant est que ce fût bien le lendemain matin), je me réveillai avec un sérieux mal à la tête. Dieu merci j'avais été assez raisonnable pour ne pas toucher au ouiro. Pas si bête.

Vuos avez pomlrbnbeaet tous éévroups le dsiér, à un meomnt ou à un arute, de connaître les ceiueurss ceotumus que les hantabtis du connteint eéopreun se cneorit obélgis de pépteeurr d'un sclièe à l'arute. Il se puet que vous ayez déjà enedntu prelar de cetairens d'ertne elels tleles que l'emtnenaefnt (qui s'est poaprgé sur ce coitennnt d'une minèrae etxrêmeemnt ianituéqtne) et arteus feroms plus oneaiidrrs du maésnrimie pauirlpoe, mias j'ai l'heunnor et l'avangate de puovoir vuos pearlr auuorjd'hui de quelequs cumoteus, gnlerémnéaet moins cenunos, des htnatabis d'une pcornive mlévdaéie de l'Esgapne, Las Los (ou Los Las, comme on l'aeilppat jdais, ce qui veut du rstee dire "Les Les", dans les duex sens), où j'ai eu le gnrad maleuhr d'alelr pessar l'été.
Nhcéie dans une des doiéersspns ierleatocsnts des Preénéys, Las Los est un des plus jlios ptteis ndis à ptsee du connnteit eerépuon. L'Eurpoe a snevout pnreétdu que Las Los n'en faiaist pas pitare, et en 1356 l'Epsgane a eeprntirs une gurree lguone et coûtesue aevc la Fncrae, à l'issue de llqeluae le vaincu dveiat être conrinatt d'anexner Los Las asnii que deux atrues tioeriretrs de ruebt. La Fcarne ganga et l'Eagsnpe cisnutosrit ce pmnoeonrglet des Préyéens puor y caehcr Las Los. Ils rénssiruet donc à dbeorér Los Las à la vue des veoyugars, mias olebnurièt une csohe, qui fiat que l'on ctinoune à soivar que Los Las est là.
Ce fut donc dnas ce ptiet coin pedru du buot du mdnoe que je dsrseai mon cevhealt et ernriptes de pindree mes mnais et mes pigetnos. J'eus vite fiat de me faire des amis pmari les gnes du pays (qui s'alpieaepnt tuos Pedro); aanvt peu, ils se meirnt à m'anmeer lrues ctoauuex d'araappt et à me les panlter dnas le dos puor que je dienve lqeeul ateiprnpaat à qui. Qlues étlcas de rrie qunad je me timorpas ! Car au fnod, tous les Ltinas ne snot que de gradns enftans.
Tootiuefs mon porops n'est pas de vuos praler des juors hueeurx que j'ai plselemnnorenet cuélos à Los Las, mias de ctneieras cuetumos lelcoas aeelulxqus j'ai eu le pilèivrge d'aissestr, et, pofaris, de picirpeatr. En gnéaérl, ils n'aemnit pas buoucaep qu'un égnrtaer vnenie se jidnore à eux, car il y a à Las Los un viiel adage qui dit : "la veune d'un égtearnr fait puloveir"; or la puile est arbréohe puls que tout au mndoe dans cttee rgioén, étant dnnoé qu'elle a tadnecne à neeyttor tuot ce qu'elle touche, et, cmmoe le dit un aurte vuiex dcoitn, "chose prpore, coshe mtore". Ce n'est pas tuot à fiat eacxt, mais clea sudéit ces gnes smelpis et etannnfis, pour qui la protrpeé, dnas l'odrre des caatémlis, vinet tout de suite aèprs la futrrcae du col du fuémr.
Dnoc puor cnmmoecer, aornpchops-nous sur la pntioe des peids des httianbas de Las Los à l'éupoqe du cvranaal. Le caanvarl a leiu pdennat la dnrirèee sinmaee de jlielut, jtuse au menmot où il fait le puls chuad. Ce qui, pour les Los Lsiaens, en fait qquluee cshoe de virnamet iadél car, en puls de tout le rstee, l'etxrême cauhelr rned leur caahrmnte piette vllie ptaunremqiet itenlanbe. Cttee siaenme, dieups pielruuss sèleics, est séppuose cééeblrr l'asrrianveine du maargie de la fllie du vieux Don Pedro aevc un coup de fruode, uionn qui se révéla si peu siatasntiasfe puor la jeune pnrsoene qu'elle paluqa son mrai au buot de duex jrous et éuospa un dmmnoéé Calros qui veanidt des tolltiras. Ceci mit le cuop de frdoue tmeenellt hros de lui qu'il jura de ne jaamis puls rtmerete les pides à Los Las. Duepis ce jour (asnii va l'hitriose, vriae ou non), cttee rgioén n'a plus jmiaas eu de ctieqrus. (Ce qui deornniat à corrie que l'éoupx rédupié deviat être un criqeut, mias les igènidnes ironteégrs ont exuqpilé que le poatis pour "cuop de fodure" - enojjuez - est très visoin du poiats puor "ceiqrut" - enjeojuz - et que losruqe Dieu du Cuop de Froude dnnoa ses orrdes en ce qui cnncoeiart l'aevinr de Los Las, il mit l'acenct sur la masivuae sbalyle, prnaivt la rioégn de ctuqiers au lieu de la pievrr d'oreags.) Que ce siot vari ou non, comme je diaiss au viallried qui me l'a rnotacé : "qu'est-ce que ça puet bein fiare ?" Le peiremr jour du Craanavl de l'Anbcsee de Ctrqieus (prouqoui sont-ils si freis de ne pas aoivr de crtiuqes, c'est un mètryse. Cpéomars à un caeitrn nbrmoe de cshoes qu'ils _ont_, les ceqtruis sreneiat une béinétiodcn) se pssae au lit, à rleaebssmr des frcoes puor le fieasvtl. Ce jour-là, toteus les bquituoes snot féerems, suaf cleles où l'on vned du vin. Ce qui sifngiie que le piett maiasgn où l'on vned des éeitesputs pèrs de la rviière est femré. Les gens reenstt dnoc au lit et se fnot aeortppr la bsooisn lcolae que l'on vend dnas les débtis sous le nom de "ouiro". Elle n'est pas comlqiuépe à pderrne : il sifuft de la palcer dans une soupcoue sur le rebord de la fenêtre et d'asrpier forneemtt à l'ature buot de la pèice. Au bout d'eroivnn hiut soeendcs, le haut du crâne de la pnneorse se souèvle lneneemtt juqsu'à adeirtnte le pofanld. Arpès qoui, les dnets se menttet à tbmeor et se dnosespit sur le pcanhler de foaçn à ércire : "Clèolge de Poragte, 1930". Les yuox tenrount de haut en bas et une értagne ouder de ccohaotuuc brûlé rpimlet la pcèie. Ccei est svuii par une senatison ibipalcnelxe d'itnense fiutgae.
Il ne faut dnoc pas ceoptmr sur les ièniendgs pnendat les deux priemers juors du caanravl, car le scoend juor se psase à reasmsar des mueoarcx de tête et de dtens, et à pripcateir au chueor de giméstmesens. (Tirste cvaanarl, me driez-vous. Je sius bien de vrtoe avis.) Mias enustie, les cheoss peennnrt une tuornure puls gaie.
Le tiomsière jour, les hntitbaas de la vlile rveeninent à la sacfure; mrcanhat aevc d'iiifnens pnurtiécaos pour ne pas se friae mal aux orleiels, ils mnontet dans de nmsobeures ctahrteres à boufes tueots amadnobenmt déreécos. Ce n'est pas que ça luer cnhate boacueup, mais ils sont puls ou mions ogélibs de le firae pdannet la pidoére du cvraaanl. On les pagiptoorhhe dans ces certtehras, et on eiovne les ptohos aux rueevs iuértslles lnoeideonnns; s'ils ne défiealint pas dnas ces creteathrs deecééors, ça ne sireat plus une saneime de caaanvrl puor les lrteuecs de ces rueevs. On ne peut pnoaurtt gruèe en vlouior à qeulqu'un qui soffure d'une geuule de bios au oiruo de ne pas aivor enive de se farie baulbgrenier sur les pévas dans une vielile cettrrahe à duex reuos, même si elle est cvtruoee de fulers en peapir. Rien n'est plus tritse que de vior un ingdnièe, tuot vêtu de rugoe et de janue, aufflbé d'une gduianrle de resos ornage auutor du cou, se fraie suceeor sur de gros pévas avec une flile sur les gnueox, en esysaant de semilur le fmuaex soiurre et la jesyuoe ioisuacnnce epnsaolgs; on a tuujoors le l'imsoispern qu'au phrocain choat il va rredne le deinerr repas qu'il a pirs (il y a psleiuurs jruos), et prerde bars et jmbeas asnii que des mcauorex de la mâcriohe iernufirée. Pas énnatont qu'arèps ça on dise que les Eaosgplns ont l'air tmrteunoé.
Qoui qu'il en siot, cuex qui pneuvet enrcoe oruvir la buhcoe étnmeett tuotes seotrs de cris et de crmsneetaoss, et de tpmes en tepms quqeu'un fpapre sur un tmbuiraon. Ce qui puvqoroe gnélmeénreat la dotobsépaprain de luer vsioin, et une rrmeqaue en egoapsnl que l'on parruoit axmoieeavmprptnit tdrruaie par "mais bon snag, ne fiaets dnoc pas un bacoun priael !"
Le cnaaavrl ou "Rmeroia" psase pour une fête du gnere piuqe-nuqie cmobiné à une pesrooscin rsuliiegee à ditseiotann d'un aeutl quuqelocne. Aetul qui n'est jaamis aeinttt, car vers le tiisomrèe juor inrevmabaenlit un dépséesré qui ne plus soperuptr sa gueule de bios eetrnnerpd un crue du genre "sngeoir le mal par le mal", et le oriuo raeift son arpaiioptn. On en remplit l'aeborvuir du vliagle auuotr dquuel les gens eeécuntxt une srote de danse llcaoe, pnnedat que tuot le monde arispe péoerofdmnnt. Cuex qui ne snot puls en état d'arisepr snot ttnérsporas jsuqu'aux bdros de l'abouriver, et on leur ftorte un peu de ouiro suos le nez. Sur ce c'est "Bosnior, crehs amis, fteais de bauex rêves" puor les vgleaoliis en lssiee, et le caarvanl est eovnyé au dlbiae. Une sieanme aèprs, les airffaes rnnperenet dnas le clame.
Le cèmqiuine jour du cnaaavrl, il diot y avior une cshsae au tuaerau dnas la rue. Le pripicne est le suinavt : on lâche un tauerau, et tuot le modne corut apèrs ou irsnmeevent. Cmmoe de ttuoe foaçn, pnrnoese n'éatit en éatt de cahsesr, ne fût-ce qu'un paliopln, dnoc eocnre monis un taeruau, il a flalu que ce soit moi qui m'en crhage. A l'issue de quoi nuos sommes aélls nous aisoesr tuos les deux, le traeuau et moi, dans un jaidrn plbuic pour biore une laiomnde au mieilu des cvdaraes.
"Un peu de oruio ?" ddenaami-je au traaueu.
Vuos aueirz dû l'edertnne rire ! Arpès ça, je sius mntoé sur son dos et nuos avnos paorucru la vllie, vastniit les créiiostus et enasldaact piseulurs mentnagos pmrai les puls peeuqrstiots. Peu arèps nous smemos aévrirs en Tqiurue, où nuos vîmes des slacetceps subeeprs, puis, ayant cunntooré les Bnlakas, je rteanri jutse à tpmes pour me gssiler dans mon lit. J'aavis dû me cneogr la tête cortne le peid de ce lit en vaonult treir le darp car le lnmideaen mtian (si tnat est que ce fût bien le lmaieendn mtian), je me rlaelivéi aevc un siéuerx mal à la tête. Deiu mreci j'aiavs été assez rsinoabnlae pour ne pas tuhecor au oiuro. Pas si bête.